Marché des protéines végétales

Les protéines végétales

Aujourd’hui pour de multiples raisons, les produits alimentaires contiennent de plus en plus de protéines végétales. Cela peut-être pour améliorer la composition nutritionnelle, faire des produits sans ingrédients animaux, ou pour apporter des fonctionnalités dans les formulations (gélifiants, émulsifiants, etc.)

On entend par protéines végétales toutes les protéines issues du monde végétal ou assimilé (les champignons). On peut donc lister les sources suivantes :

  • Légumineuses : soja , haricot mungo, pois, pois-chiche, pois cassé, fève, fèverole, haricot, lentille, lupin, luzerne, etc.
  • Céréales et pseudo-céréales: blé, seigle, riz, orge, avoine, maïs, sorgho, teff , fonio, sarrasin, quinoa, etc.
  • Graines d’oléagineux : lin, sésame, chanvre, chia, tournesol, amaranthe, arachide, noix, noisette, amande, etc.
  • Algues et assimilés : chlorelle, spiruline, Hematococcus, Dunaliela,..
  • Levures : Levure de bière (Saccharomyces cerevisiae) et autres levures (Candida Utilis, Kluyveromyces marxianus), etc.
  • Champignons supérieurs : mycoprotéines soit par culture du champignon soit par culture du mycelium (système racinaire).

 

Les études de marché ne prennent en compte, en général que les matières premières principales et les plus présentes sur le marché : Protéines de légumineuses, céréales et oléagineux. Il est vrai, qu’aujourd’hui, les autres sources représentent des volumes modestes (algues, mycoprotéines, levures) et sont surtout destinées à l’innovation pour la recherche d’alternatives pour le futur (substituts d’œuf, de viande, de fruits de mer, de produits laitiers,).

Le marché des protéines végétales est en forte croissance au niveau mondial. Il devrait doubler dans les 10 années à venir.  

Aujourd’hui c’est encore l’alimentation animale qui domine le marché des protéines végétales. Les animaux consomment 4 fois plus de protéines végétales que ce qui est utilisé pour la consommation humaine.

Le marché européen des protéines végétales devrait croître de 6,66 % au cours de la période de prévision 2021-2026.

L’Europe, malgré une production importante n’est pas autosuffisante, et doit importer une partie des protéines végétales, notamment les légumineuses (Soja).

De même, la production en France ne satisfait que 63% des besoins nationaux.

La recherche privée et publique sur les protéines végétales n’a cessé de croitre de façon très forte ces 10 dernières années.

Les investissements publics pour promouvoir le développement des protéines végétales sont importants. Par exemple, en France il existe un « Plan Protéines Végétales France » poussé par l’état. Par contre, il y a eu un ralentissement des investissements privés dans les startups dédiées au végétal en 2024 mais la tendance semble repartir à la hausse.