Novel Foods

Les Novel Foods

Depuis près de 20 ans, l’Europe intègre la notion de Nouvel Aliment plus communément appelés « Novel Foods ». En vertu de la réglementation de l’UE, tout aliment n’ayant pas été consommé de manière significative en Europe avant mai 1997 est considéré comme un nouvel aliment et entre dans la règlementation Novel Foods. Cette catégorie couvre les nouveaux aliments, les aliments provenant de nouvelles sources, les nouvelles substances utilisées dans les aliments, les nouveaux moyens ou technologies de production des aliments.

C’est ainsi qu’on été classés comme tels les insectes comestibles, les extraits de krill riches en Oméga 3, les stérols végétaux utilisés dans les substituts au beurre, des extraits de canneberges très concentrés…

Pour tenir compte des progrès technologique, en 2015, les catégories de novel foods se sont précisées en incluant par exemple les substances issues de nanotechnologies, de cultures cellulaires, d’algues, de champignons, de microorganismes, etc.

Aujourd’hui, la recherche de solutions innovantes pour remplacer les sucres, les matières grasses, le sel, les additifs chimiques ou pour enrichir les produits en nutriments ou molécules actives par exemple, oblige les sociétés à se poser des questions sur l’aspect « Novel Foods». Les startups qui travaillent sur la production de protéines à base d’algues, de champignons et de leur mycellium, d’insectes, d’oléagineux sont à risque de commercialiser des Novel Foods. C’est la même chose lorsqu’on recycle des co-produits de l’industries agro-alimentaires (fibres, pulpes, enveloppes, ecorces, …) qui pourraient être considérés comme des Novel Foods.

Il existe un processus très codifié au niveau Européen pour faire évaluer un produit ou un ingrédient et savoir si on est une novel food autorisée.

Avant de lancer le processus Novel Food européen qui est long (plusieurs années), peut couter très cher (analyses spécifiques, études de marché, tests cliniques…), il est bon d’établir un diagnostic Novel Food rapide pour savoir si on est à risque ou pas.  Pour ceci, il faut notamment répondre à ces questions :

 

  1. L’aliment ou l’ingrédient était-il déjà consommé de façon significative dans un pays de l’Union Européenne avant mai 1997 ? Par exemple le fruit du Baobab bien que commun en Afrique n’était pas  consommé de façon significative en Europe avant 1997.

Plus précisément, est-ce que cette partie de l’aliment était consommée avant mai 1997 en Europe ? Par exemple : le café est bu sous forme d’infusion chaude mais la fleur du caféier est Novel Food car pas consommée traditionnellement.

  1. La technologie d’obtention de l’aliment/ingrédient est-elle nouvelle ou classique ?

Par exemple de la levure de bière produite sous rayonnement Ultra-Violets pour l’enrichir en Vitamine D est un procédé Novel Food.

  1. La composition de l’aliment de base a-t-elle été considérablement modifiée ?

Par exemple si on augmente de façon considérable la présence d’une enzyme dans un extrait de légumineuse (exemple Natokinase pour un extrait de soja). Ou si l’on enrichit de manière très importante (1000 voire 10000 fois) la concentration en vitamines d’un aliment il peut devenir Novel Food.

 

La société Science 2 Food possède l’expérience pour établir ce diagnostic et l’a déjà réalisé pour plusieurs clients.